Au fil des dernières décennies, l'urbanisme s'est étendu autour des terrains d’aviation complexifiant la cohabitation entre activités aériennes et habitants en quête de tranquillité. Pour évaluer les bénéfices potentiels d’une modification de l’altitude des tours de piste, la DSAC a lancé une campagne de mesures aux alentours d’un aérodrome français examinant les niveaux sonores des avions à différentes altitudes. Bien que cette initiative ait généré beaucoup de données, l'analyse initiale a révélé des résultats disparates et des questions d'interprétation en suspens, en partie attribuables à une sous-exploitation des données aéronautiques. C’est dans ce contexte qu’ENVOL Junior Études est intervenu pour apporter une expertise afin de mieux comprendre les effets sonores des aéronefs en fonction de paramètres aéronautiques.
Cette étude s’est déroulée sur plusieurs semaines pendant lesquelles nos intervenants Arnaud Linden et Anatole Bader ont analysé les différents résultats de l’étude lancée par la DSAC comprenant les mesures de bruit, les trajectoires des avions ou encore les caractéristiques des avions utilisés. Pour cela, ils ont commencé par mettre en place une méthode d’exploitation des données afin de pouvoir les utiliser efficacement. Ensuite, ils ont cherché à expliquer les incohérences de certaines mesures en déterminant les autres paramètres influant sur le bruit des aéronefs, comme la puissance du moteur ou la distance au microphone, qui n’étaient pas directement captés par les instruments de mesure. Leurs interprétations ont finalement permis de répondre aux questions de la DSAC restées en suspens.
Les intervenants ont ensuite constitué des rapports de différentes formes visant à résumer et à expliquer leurs analyses. Leur objectif global était d'apporter une meilleure compréhension des effets sonores du rehaussement des trajectoires de vol des avions, et d’autre part, de fournir des éléments d’aide à la décision pour les décideurs.
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